AVARANEWS N° 11 – MARS 2017
Aurélie Le Péron : entrepreneure et marraine « de l’entreprenariat aux relations humaines »
Ce n’est pas si fréquent qu’une responsable d’entreprise suive un parcours Avarap, puis qu’elle devienne animatrice et décide de suivre la formation de marraine. Nous avons rencontré Aurélie Le Péron la veille du démarrage de son premier groupe.
A la direction d’une entreprise « en croissance », qui propose, parmi d’autres activités, des outils de fidélisation de clientèle, Aurélie Le Péron a l’âme d’une entrepreneuse. « J’ai repris l'entreprise AELEC il y a dix ans », se souvient-elle. Elle possédait alors un savoir-faire dans la traçabilité – les codes barre – et surfait depuis les années 1980 sur l’informatisation des bibliothèques. Elle crée vite un nouveau département appréhendant que les cartes de fidélité puis les cartes cadeaux, qui en sont alors à leurs balbutiements, vont connaître un grand développement. Elle cible les institutions culturelles et équipe bientôt de grandes maisons comme le Théâtre du Châtelet ou ce qui allait devenir la Philharmonie. « J’ai toujours dirigé des entreprises avec beaucoup de bonheur, confie-t-elle. Mais, après plus de dix ans à la tête d’AELEC, que j’ai fait grandir et qui compte aujourd’hui trois salariés, j’ai ressenti le besoin de construire un nouveau projet davantage axé sur l’humain. »
Aurélie se rend bien compte qu’il est difficile de savoir ce que l’on pourrait faire d’autre quand l’activité que l’on dirige se porte bien. Elle fait d’abord appel à un coach mais elle ressent vite les limites de l’exercice.
Une amie lui décrit alors ce qu’elle vit au sein de l’Avarap car elle vient d’intégrer un groupe. Aurélie, qui a vécu de nombreux engagements comme bénévole est séduite par la méthode que son amie lui décrit et par la synergie de groupe. L’engagement de ceux qui présentent le parcours Avarap, la rigueur de l’approche et l’énergie créatrice qui semble se dégager du travail en groupe la séduisent.
Un positionnement atypique
Parmi les 12 personnes qui composent son groupe, la plupart des participants sont en recherche d’emploi et un tiers d’entre eux sont en poste. Elle est la seule non salariée. Se rendre toutes les semaines à la réunion et retrouver l’Avarap est pour elle un vrai bonheur. Le choix du nom de son groupe, Diapason, résonne particulièrement chez Aurélie. Elle est en effet passionnée de musique et de chant et joue même du piano.
Elle réussit, en jonglant avec son emploi du temps, à trouver le moyen de participer aux ateliers qui sont autant de moments de partage. Et elle apprécie la puissance de la méthode basée sur le travail de groupe, le recours à l’écrit puis le passage à l’oral. Et tout particulièrement l’attention à l’autre et la bienveillance qui permet de rebâtir, chez ceux que la vie et le travail ont malmenés, la confiance en soi sous l’œil indulgent mais sans complaisance des autres.
Le miroir et l’ADT, points forts du parcours
« J’ai découvert très vite tout ce que le groupe pouvait m’apporter et tout ce que je pouvais apporter au groupe, assure-t-elle. Moi qui avais fait du théâtre et du chant, j’ai tout d’abord progressé dans la prise de parole en public. J’ai beaucoup apprécié la mise en avant des compétences dans les RP et l’apport des ateliers dans la prise de conscience des capacités de chacun. » Le miroir, qui la bouleverse profondément et l’ADT sont pour elle parmi les moments les plus forts de son parcours. Elle découvre ainsi la technique des post-it et c’est à eux qu’elle doit de commencer à construire son nouveau positionnement professionnel.
Tout ce travail et ces découvertes ouvrent à Aurélie de nouvelles possibilités. Ses cibles : compléter son activité actuelle en développant une activité en lien avec les personnes, du coaching ou de l’accompagnement par exemple, ou encore devenir agent d’artistes, une activité en lien avec son appétence pour le secteur culturel. « Cela fait écho, souligne-t-elle, avec des réalisations que j’ai conduites de façon bénévole et qui m’ont beaucoup apporté. »
Lorsqu’il a fallu désigner un animateur pour Diapason, c’est sur Aurélie que s’est porté le choix du groupe. « C’est une expérience magique et magnifique, se souvient-elle. Le groupe avait été très bien préparé à l’autonomie par Brigitte, notre marraine, et j’ai pris le relais de façon fluide.»
Devenir marraine s’est donc tout naturellement imposé. C’est sans appréhension particulière qu’elle démarre son premier groupe après la formation dispensée par les formateurs bénévoles de l'Avarap.
En parallèle elle crée un nouveau département en distribuant en France un produit breveté WPF qui absorbe les champs électromagnétiques et les transforme en énergie, contribuant ainsi au bien être. Une autre façon de rendre service aux autres !